l’essentiel Accompagner dignement les personnes victimes, éduquer massivement au consentement, au genre et à la sexualité, endiguer la précarité des femmes et des minorités de genre, tels sont les objectifs.
Il est également fait mention du harcèlement de rue, via des outrages sexistes : C’est le fait « d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Exemples : regards insistants, sifflements, commentaires dégradants. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, le « harcèlement de rue » englobe d’autres infractions pourtant parfois bien différentes, comme l’agression sexuelle. 78,5 % des femmes interrogées déclarent avoir déjà subi du harcèlement de rue dans le 47. 48 % en ont vécu en 2021, à Agen et/ou dans le Lot-et-Garonne.
Clé de lecture : Pour 55 % des femmes interrogées, la peur fait partie de leur ressenti lorsqu’elles sont seules la nuit dans l’espace public à Agen. Dans 97,8 % des cas, les auteurs sont des hommes. De plus, 23,5 % des répondant(e) s ont déjà vécu des violences conjugales et 23,7 % des violences intrafamiliales étant enfants.