75 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public au moins une fois dans leur vie. C’est ce que révèle le sondage Ipsos sur le sujet du harcèlement sexuel, mené dans 20 pays  pour L’Oréal Paris et dont les résultats sont dévoilés ce 8 mars. Un phénomène qui ne faiblit pas, au contraire : 45 % des personnes interrogées considèrent qu’il a progressé de 45 % ces dernières années.

Gestes déplacés (toucher une personne sans son consentement), regards fixes ou insistants, attitudes intrusives (insister pour demander le numéro de téléphone), propos inappropriés (se faire appeler poupée, bébé), voire insultants… ces comportements non désirés relèvent du harcèlement sexuel.

Qu’ils soient physiques ou verbaux,  ils génèrent chez les femmes un sentiment d’insécurité dans l’espace public (48 % au niveau international, 59 % en France).
Ils ne sont pas non plus sans conséquences sur la santé mentale et conduisent à la mise en place de stratégies d’évitement. Une sorte d’autocensure (ne pas porter tel vêtement, ne pas rentrer seule tard le soir…) pour ne pas créer une situation à risque. Ainsi, 60 % des femmes affirment adapter leurs vêtements ou leur apparence.

Le sondage témoigne aussi de la difficulté d’intervenir lorsque l’on est témoin d’une situation de harcèlement, avec notamment la peur que le harceleur devienne violent.

Face à ce constat accablant, L’Oréal Paris via son programme de formation Stand Up contre le harcèlement de rue lance une nouvelle campagne d’affichage dans le métro baptisée « Jamais de votre faute ». Infos sur le site du programme Stand Up